Bien sûr un certain nombre d'éléments matériels
(adaptateurs ...) et logiciels (démons lancés ..) doivent
être installés, configurés et activés au démarrage
de la machine.
Pour vérifier le bon fonctionnement du réseau local, un utilisateur peut :
[stagex@pox]$ ping 10.194.2.10y [stagex@pox]$ ping p0y si p0y figure dans le fichier /etc/hosts
telnet
ou ftp
sur un hôte dans lequel il posséde un compte.(cf tp 1)
p0x
comme utilisateur stagexx.
p0y
p0y
une session ftp
et allez parcourir, selon l'étendue de vos droits, votre rép. perso sur p0y
, et au delà.
Qq commandes ftp
, en mode texte (bien sûr, pour un véritable
travail, utiliser plutôt un client graphique
comme gftp
, sous KDE)
[stagex@px] ftp p0y demande d'ouverture de
connexion ftp sur p00
Name : (px:stagex) stagex
Password required for stagex : stgx
ftp>pwd
ftp>ls
ftp>cd /
...........
ftp>quit
10.194.2.5
se composant de l'adresse du réseau
(supposé de classe C) 192.168.1
et du numéro de la
machine, ici 5 ( de 1 à 254
)
127.0.0.1,
ce qui lui permet de se connecter à elle-même255.255.255.0
10.194.2.0
p0x.cfipen.fr
1) Détection de l'adaptateur réseau Ethernet et intégration
du pilote dans le noyau
Par exemple,au cfipen, pour une carte SMC Elite
....--> module wd.o
!
2) Paramètrage réseau TCP/IP
: il s'effectue à
l'aide de 2 fenêtres de dialogue successives à renseigner.
Par exemple, au CFIPEN :
10.194.2.100 à 10.194.2.119
255.255.255.0
10.194.2.245
(adresse du routeur, ce pourrait
être l'adresse d'un boitier ISB 100)195.98.246.50
(Le DNS du fournisseur d'accès,
ici ac-creteil.fr) root
doit connaitre et savoir éventuellement
modifier "à la main" ou par l'intermédiaire d'un outil d'administration.
Dans ce cas le plus simple est de rajouter l'indication manquante io=0x300,
par exemple directement dans le fichier /etc/conf.modules, qui liste les modules chargées par le noyau, en particulier dans le cas d'une carte ISA , il doit contenir
des lignes du genre :
alias eth0 wd
assure la liaison de la 1ère interface réseau au pilote wd.o
(pour pseudo carte Western Digital, alias SMC 8013)
options wd io=0x240 irq=5 le paramètre
io seul est exigé par le pilote
Sans rebooter ;~) , il suffit de lancer les scripts d'initialisation réseau, (/etc/rc.d/rc3.d/S50inet restart
) et la carte est enfin reconnue et liée au noyau !
/etc/hosts table de
correspondance des adresses IP des machines du sous-réseau et de
leur nom d'hôtes.
127.0.0.1
localhost
10.194.2.101 p01.cfipen.fr
p01
10.194.2.102 p02.cfipen.fr
p02
10.194.2.103 p03.cfipen.fr
p03
...........
Remarques :
Si on n'utilise pas de serveur de nom DNS local pour connaitre la correspondance
entre l'adresse IP
de la machine et son nom
, il faut lister ainsi toutes
les machines du sous-réseau et copier ce fichier /etc/hosts
sur toutes les machines du sous-réseau.
Pour des réseaux de taille modeste, il est habituellement recommandé
de maintenir cette liste des machines dans /etc/hosts, plutôt
que de configurer et de gérer un serveur de noms.
Dès lors, on peut "pinguer" les stations du sous-réseau
en utilisant les alias :
[jean@p01] ping p03
PING p03.cfipen.fr (10.194.2.103) : 56 data bytes
64 bytes from 10.194.2.103: ....
<Ctrl-C>
Dans /etc/host.conf, la ligne order hosts,
dns indique que chaque machine cherche d'abord l'adresse de la
requête dans ce fichier.
L'adresse 127.0.0.1
est par convention l'adresse IP de la machine d'une
machine isolée se connectant à elle-même (boucle interne);
pour constater cette auto-connection : ping localhost
/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0
fichier d'activation au démarrage de l'interface eth0
DEVICE = eth0
IPADDR = 10.194.2.1xx
NETMASK = 255.255.255.0
NETWORK = 10.194.2.0
BROADCAST = 10.194.2.255
ONBOOT = yes
Plus généralement, les interfaces à activer automatiquement
au boot sont définies dans les fichiers du répertoire
/etc/sysconfig/network-scripts/
/etc/sysconfig/network
NETWORKING = yes
FORWARD_IPV4 = no (empêche le transfert automatique des paquets ?)
HOSTNAME= pxx
DOMAINNAME = cfipen.fr
GATEWAY= 10.194.2.245
passerelle par défaut, par où chercher si l'adresse IP n'est pas dans
le sous-réseau
GATEWAYDEV = eth0
/etc/host.conf
D'abord rechercher les hôtes dans le fichier /etc/hosts, puis
dans le serveur de nom
order hosts, bind
# une machine peut avoir plusieurs adresses IP (dans le cas de multiples interfaces réseaux)
multi on
/etc/resolv.conf
nom de domaine local de l'ordinateur
domain cfipen.fr
adresse du serveur primaire DNS de Créteil
nameserver 195.98.246.50
liste de domaines à essayer, si le nom d'hôte ne
précise pas son domaine
domainsearch ac-creteil.fr
On peut mettre jusqu'à 3 serveurs de noms
/etc/networks
# décrit les noms et adresses IP des différents sous-réseaux
routables à partir de l'hôte
/etc/conf.modules
modules installés
alias eth0 wd
options wd io=0x240
/etc
décrits précédemment
Linuxconf
, les diverses commandes de réglage.
Même si on dispose d'un serveur de noms local, il est conseillé
de garder le fichier /etc/hosts
.